Impressions des élèves suite à la projection du film Rêves d’or au cinéma Le Méliès de Saint-Etienne.
Résumé : Juan, Sara et Samuel, sont adolescents qui vivent au Guatemala âgés de 15 ans. Ils décident d’émigrer vers les États-Unis. Ils tentent de fuir leur pays d’origine afin de pouvoir mener une vie meilleure que celle du Guatemala.
Sara, la seule fille, doit se déguiser en garçon en se coupant les cheveux, bander ses seins et prendre la pilule pour ne pas tomber enceinte, mais aussi pour ne pas avoir ses règles. Les trois adolescents décident de suivre les voies de chemin de fer et emprunter les trains de marchandises avec d’autres migrants.
À la frontière entre le Mexique et le Guatemala, ils se font dépouillés de leurs chaussures et leurs affaires par des policiers corrompus.
Samuel décide d’abandonner et de rester au Guatemala. Au Mexique, Juan et Sara, qui poursuivent la traversée, sont rejoints par Chauk, un Indien qui ne parlant pas l’espagnol.
Juan dirige le groupe mais s’oppose à Chauk car Sara se prend d’amitié pour lui en tentant d’apprendre sa langue. Lors d’un arrêt du train par des mafieux, Sara est kidnappée pour servir dans les réseaux de prostitution. Pendant l’arrestation, Juan est blessé sérieusement à la machette mais Chauk réussi à le soigner avec des plantes. Pour passer la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ils servent de bouc-émissaires pour transporter de la drogue. Mais arrivé sur en Amérique, Chauk est tué par un sniper. Juan finit par trouver du travail dans une usine de viande où il balaie les déchets.
Ce film était intéressant car il nous montre le quotidien des pays pauvres ainsi que les difficultés et surtout les conditions de voyage et de changement de pays. La solidarité entre les 4 Guatémaltèques nous montre que malgré les difficultés financières, ils seront toujours soudés. C’était dommage que les paroles de l’indien n’aient pas été sous-titrées.
Théo Coupat, 2STHR
De manière général j’ai bien aimé ce film car le thème de l’émigration est malheureusement d’actualité. Il montre donc l’importance que l’on doit accorder à ce problème aujourd’hui majeur dans le monde.
Cependant j’ai beaucoup moins aimé les longs silences parce que je trouve qu’ils n’étaient pas forcément employés aux meilleurs moment.
Mis à part cela, force est de constater que tout le reste du film et davantage encore les scènes où les quatre adolescents doivent faire face aux difficultés dont sont aujourd’hui victimes les émigrés m’ont beaucoup touché et m’ont permis de me rendre compte de la vraie dureté qui frappe en ce moment de plein de fouet la planète.
Avec par exemple le moment où un adolescent enrôle Juan et Chauk dans une sorte de réseau qui exploite les émigrés. D’ailleurs, cet exemple est bel et bien réel. En effet il existe vraiment des personnes qui profitent de ce problème majeur pour leurs propres intérêts.
Pour finir, les scènes qui montraient les aides et élans de solidarité envers les émigrés m’ont beaucoup touchées. Car elles montrent que même si nous vivons dans un monde dur, il existe encore des gens honnêtes et plein de générosité prêts à donner de leur personne afin d’aider et peut-être sauver des personnes en détresse.
En conclusion ce film est l’exemple même qu’il existe encore de l’humanité dans un monde sans pitié.
Coralie Dechandon et Amélie Frecenon.
La volonté de réussir à traverser la frontière malgré les difficultés, qui sont montrés dans ce film. Nous font voir la dureté de la traversée de ces nombreux migrants. La solidarité qui se met en place lorsqu’on croise un autre migrant (comme Sara envers Chauk) ou l’aide de certains habitants (comme l’agriculteur) sont très touchants. Puis finalement on se rend compte que le rêve de vivre mieux dans un autre pays sera toujours une chose impossible. C’est pourquoi ce film basé sur des histoires vraies est vraiment bien dans le contexte raconté mais pour moi il y a des points négatifs :
– Pendant la présentation du bidonville et de la vie des personnages, la caméra bouge beaucoup et aussi tout au long du film.
– Il manque de rythme lors des dialogues entre les personnages ou quelque fois les personnages ne discutent pas pendant de longues minutes.
Yann-Loris Dandrieux
Nous avons bien aimé ce film, malgré certaines scènes trop longues. Il aurait été souhaitable que la camera qui a filmé le film bouge moins pour que le film soit plus agréable à regarder. Cependant ce film reste un film qui amène à réfléchir et d’actualité. Ce film a su toucher les spectateurs avec son côté humain. La fin est émouvante car un seul des trois jeunes migrants s’en sortira et pourra espérer un avenir moins sombre. Malgré les dangers de ce périple les quatre jeunes ont su rester soudés.
Astrid Deschavanne
J’ai apprécié ce film car il m’a fait voir comment des jeunes issues des bidonvilles arrivent à fuir leurs pays d’origine. C’était bien qu’il y ait des sous-titres parce qu’on doit être attentif au film et a lire a chaque fois cela évite de se dissiper mais également que les personnages parlent leurs langues natales Juan en espagnol et l’indien parle dans un dialecte guatémaltèque.
Mathis Foucart
Je n’ai pas trop apprécié ce film car je préfère les films d’action mais malgré tout , j’ai trouvé touchants certains passages qui dénoncent les inégalités et les injustices que subissent les migrants qui veulent aller aux Etats-Unis comme le vol de leurs affaires, leurs conditions de vie, ou le risque de kidnapping. J’ai trouvé l’histoire intéressante et captivante car les rôles étaient très bien joués , j’ai eu l’impression que le cameraman filmait une action qui se passait au même moment.
Arthur Masuri
Les trois adolescents, deux garçons et une fille, espèrent aller jusqu’à Los Angeles, en marchant et ne sachant pas quand est-ce qu’ils vont s’arrêter. La réalité du monde qui les entoure semble les laisser indifférents, même si elle les jette sur les routes. C’est leur jeunesse qui est montrée, une immaturité qui les accompagne quand ils s’amusent à marcher sur les rails. Le monde s’ouvre à eux et semble presque donner raison à leur projet : trouver, enfin, une vie de rêve. Dans ce film, le réalisateur confronte une réalité dont la difficulté et la dureté sont énormément présentent. La fuite de leur pays devient voyage sans retour. Au cœur de paysages magnifique mais immense pour eux, la solitude et la fragilité des adolescents sont toujours visibles. Ils entrent dans un parcours qui fait d’eux des clandestins. Une condition inhumaine dont le film donne, peu à peu, toute la mesure.
Paul Saumet
Ce qui m’a plu dans ce film c’est la détermination des Guatémaltèques pour rejoindre la frontière américaine. J’ai aussi bien aimé ce film car on voit un autre mode de vie qui est très différent du nôtre.
Antoine Jomain